Un été, des vacances... bien tristes !

Une petite brève, dans les journaux, pour annoncer le non renouvellement de milliers de contrats aidés, notamment à l’éducation nationale. Une fois encore, des milliers de personnes vont être contraintes d’aller s’inscrire au pôle emploi. Quel que soit le nom donné au contrat, l’emploi précaire n’a jamais été une solution pour l’individu, qui souvent n’a pas d’autre choix que de l’accepter.

Par contre, c’est la solution trouvée par l’Etat pour qu’un certain nombre de sans-emploi n’apparaissent plus dans les chiffres officiels du chômage. Et c’est l’idéal pour les entreprises car, pour ce type de contrat, elles reçoivent, soit une aide de l’Etat, soit une exonération de charges.

La précarité, c’est ce à quoi bon nombre de Français sont condamnés. Dans notre pays, combien de personnes se retrouvent dans une insécurité sociale, sans espoir, sans avenir ? Quel mépris afficher par le gouvernement et le président envers les salariés qui perçoivent le SMIC…

Une augmentation d’ 11 centimes brut pour une heure de travail. Un salarié sur dix est potentiellement concerné par le Revenu de Solidarité Active. Le nombre de bénéficiaires des minima sociaux a augmenté pour la première fois depuis dix ans. L’été ne rimera pas donc pour tout le monde avec le mot vacances.

Dans nos établissements sanitaires et sociaux, de plus en plus de contractuels sont embauchés, afin de pallier le manque de personnel. Par exemple, combien, employés dans la Fonction Publique Hospitalière ?

Comment se projeter dans l’avenir quand il n’est pas sûr de percevoir une rémunération les mois suivants ? Evidemment, il semble logique de remplacer les absences dues aux congés d’été. Mais le manque de personnel est chronique dans nos boîtes. Et l’embauche de contractuels représente la «variable d’ajustement» afin que les EPDR puissent se retrouver équilibrés.

Notre fédération a besoin de remontées concernant le nombre de ces emplois précaires ainsi que les chiffres d’emplois supprimés dans de nos établissements. Ces informations nous seront utiles pour alerter l’opinion publique sur la mise en place des plans sociaux au sein de nos hôpitaux.

Cet été, dans les services, allons à la rencontre de nos collègues, mais aussi de tous ces agents en situation précaire. Ouvrons le dialogue, débattons avec eux, faisons connaître les idées et valeurs CGT. Proposons leur de rejoindre la CGT. Et continuons aussi à faire signer la pétition « l’hôpital public est votre hôpital, défendez le avec nous ».

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