Syndicat CGT des hospitaliers d'Hirson

JOLI MOIS DE MAI …
Et oui, avec le muguet, ont fleuri les luttes pour l’emploi, les retraites, les salaires, les droits sociaux, les services publics, en France, mais aussi en Grèce, en Irlande, en Italie … contre l’injustice et l’inefficacité des réponses pour faire face à la « crise » d’un certain type de développement, qui nous est imposé depuis plus de 25 ans à l’échelle mondiale.
Alors, oui, les salariés de Caterpillar, Continental, Molex, Madrange, EDF, les hospitaliers, ont répondu aux actions proposées par leurs organisations syndicales, souvent dans l’unité. Parfois, des actions sont radicales, la colère s’exprime… elle est juste. Les voyous se sont ces patrons qui ont choisi de boursicoter plutôt que de négocier sur les revendications des salariés.
Alors oui, comme plus de 70% des Français, la CGT, première organisation syndicale, les soutient à 100%.
Alors oui, la CGT appelle à poursuivre partout les luttes. Que l’exaspération sociale laisse place à l’action collective. Les Français n’ont pas voté pour une politique qui casse les services publics, qui accompagne la crise. On voit, aujourd’hui, on entend dans la rue, la rancoeur des gens trompés. Le capitalisme est à terre ; il ne peut et ne doit pas être aménagé. Il nous faut construire autre chose en écoutant le monde des travailleurs. La « désobéissance » pour penser autrement, dans la rue, et non pas dans les « salons » aura du bon…
Alors, oui, le 28 avril, 18 000 hospitaliers médecins, personnels soignants et techniques étaient dans les rues de Paris à l’appel des syndicats de l’AP HP, pour
une réforme de l’hôpital public répondant aux besoins des usagers et des personnels, et contre la loi Bachelot.
Alors oui, ce 1er mai historique, à l’appel des huit organisations syndicales marquera ce mouvement ouvrier. 1,2 millions de manifestants dans les 280 cortèges en France, veulent que ça change. Il nous faut poursuivre les débats sur nos propositions sociales, économiques et fiscales. Il nous faut, partout, proposer l’adhésion à la CGT, afin de très vite laisser derrière nous « ce seulement 10% » de salariés français syndiqués. C’est ce défi qu’il nous faut relever pour obtenir des conquêtes sociales. Et c’est un bon moyen de préparer les nouveaux rendez-vous de luttes :
Celui du 14 mai, journée de grève pour sauver l’hôpital public,
Ceux du 26 mai et du 13 juin, mobilisation, grandes journées de manifestations dans toute la France
 
  Alors, Camarades, allons-y ! 

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