1er Mai | La C.G.T. dans l'action
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Ce 1er mai 2009 fera date dans le paysage politique de notre pays. A l’appel des 8 confédérations, des milliers de salariés, étudiants, lycéens, retraités, demandeurs d’emploi ont défilé dans toutes les rues de France pour exprimer leur colère. La colère s’exprime de plus en plus souvent par des actes de désespoir, qualifiés par nos Gouvernants de « prises d’otage ». Les salariés, eux, ne sont-ils pas pris en otage par le Gouvernement et le Patronat quand on leur impose tout et n’importe quoi au nom de la sauvegarde de leur outil de travail et qu’ensuite, on ferme les portes de cette même entreprise sans se préoccuper de l’avenir de ceux qui y travaillent ?
Le 28 avril 2009 à Paris, 18 000 hospitaliers, médicaux et non médicaux ont manifesté contre la Loi Bachelot « Hôpital, Patients, Santé, Territoires ». La contestation monte, des voix se font entendre. A partir du 11 mai, la Loi sera examinée au Sénat. Cette loi, néfaste pour les patients, néfaste pour les professionnels de santé, cette loi visant à détruire l’hôpital public doit être combattue sur tous les fronts. Dans nos établissements, les déficits budgétaires provoquent des restructurations, des fins de contrats, la mise en place d’horaires en 12 heures, de nouvelles organisations de services, des regroupements d’activité, etc. Les professionnels, toutes catégories confondues, n’en peuvent plus. Le sentiment de ne plus assurer correctement son travail est grandissant. Les chiffres du chômage ne cessent d’augmenter :
+ 65 OOO en mars, dont 12% supplémentaires entre novembre 2008 et janvier 2009, en ce qui concerne le chômage des jeunes. La situation est catastrophique pour des millions de familles, et pourtant le Gouvernement reste « droit dans ses bottes ». « Il ne faut pas espérer d’embellie avant 2010 » dixit Madame la Ministre de l’Économie, poursuivant son travail de destruction.
Monsieur Sarkozy « pique » bien une petite colère de temps en temps, face à ses petits camarades patrons qui profitent de l’argent public, sans pour autant prendre les mesures nécessaires pour stopper ces fermetures d’usines, de sites… N’est-ce pas se moquer de ces milliers de salariés, jetés sur le trottoir après des années de bons et loyaux services ? Salariés du public ou du privé, demandeurs d’emploi, étudiants, lycéens, retraités, tous ensemble devront se mobiliser pour obliger ce Gouvernement à écouter, à prendre en considération leurs revendications et mettre en place une autre politique. |
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