Syndicat CGT des hospitaliers d'Hirson

Hirson, le mardi 8 mars 2011.

THIERACHE

Classes et écoles fermées, avenir sacrifié !

 Touche pas à mon école !

 "Comment supprimer à nouveau des milliers de postes de professeurs ? D'une année sur l'autre, la recette ne varie pas. Elle a fait ses preuves en 2008 avec 11 200 suppressions puis en 2009 avec 13 500 nsuppressions et l'an dernier avec 16 000. Du reste, l'objectif assigné est clair : 50 000 postes doivent disparaître. Et ce n'est pas terminépuisqu'un fonctionnaire sur deux ne sera pas remplacé".

 

 

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Hier, face à cinq cent manifestants aux côtés des collègues maires ou adjoints des communes concernées par la centaine de postes rayés de la carte scolaire axonaise, de Jean-Pierre Clavière, pour le SNIPP, Didier Devaux, pour la CGT, et de Corinne Vibes, pour le syndicat des enseignats UNSA, Jean-Jacques THOMAS a planté le décor de la prochaine rentrée, dénonçant, par ailleurs la disparation programmée de la maternelle, mais tout autant la casse à intervenir dans le secondaire.

 

Les parents d'Ohis ont amplifié la mobilisation ce mardi.

A Hirson, parents et enseignants du lycée Joliot-Curie se battent, en effet, contre la suppression de 6,5 postes et pour le maintien d'une classe de seconde. "Des revendications responsables" expliqua, du reste, le maire d'Hirson à Thierry Davoine, Inspecteur de l'Education Nationale.

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1er Vice-Président du Conseil Général de l'Aisne et Président de la Communauté de communes, l'élu s'est également opposé à la fermeture d'écoles sur Ohis, Martigny ou Watigny, dénonçant le non-sens du surcoût des transports scolaires et leurs conséquences sociales, pédagogiques et économiques sur les villages.

Jean-Jacques Thomas de conclure : "le Rectorat, c'est devenu koh Lanta. Comme d'autres se partagent des bols de riz, il vous est proposé de partagé la pénurie. Sauf qu'en la circonstance, il ne s'agit pas d'un jeu !".

La banderol suspendue à l'entrée de l'école Jean ZAY ne disait pas autre chose quant à l'avenir sacrifié. Au nom de la CGT, Didier Devaux (photo ci-contre) réaffirma sa solidarité auprès des ensignants, des parents et des élus. Plus largement, pour lui, c'est bien l'ensemble des Services Publics qui est, aujourd'hui, menacé. En référence, à la réforme territoriale, il ne cacha pas, non plus, sa crainte, après les écoles, de voir, demain, disparaître les communes.


Article issu du Blog de jean-Jacques THOMAS.

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