Syndicat CGT des hospitaliers d'Hirson
19 mars 2009

A HIRSON COMME AILLEURS, DAVANTAGE DE MANIFESTANTS.

  

Incontestablement, cette deuxième journée de mobilisation « contre la précarité, pour défendre l’emploi, le pouvoir d’achat et les retraites » constitue un succès. A six semaines d’intervalle, huit centrales syndicales ont réussi dans l’unité à mobiliser près de trois millions de manifestants. A contrario, alors que le MEDEF avait voulu contrer le mouvement, cette journée d’action constitue pour Laurence Parisot un camouflet.Sur les 229 villes de France, dont six dans l’Aisne (Château-Thierry, Chauny, Hirson, Laon, Saint-Quentin et Soissons), les premières estimations donnaient entre 20 à 25 % de personnes de plus dans les rues. En Thiérache, la Maison des Travailleurs était, elle, quasiment pleine pour écouter Jean-Pierre Clavère, au nom de la FSU, Tino Bizzaro, de la CFTC et Didier Devaux, pour la CGT, exprimer les raisons d’une colère largement partagée par l’assistance.

Nombreux étaient également les élus de Gauche venus soutenir ce mouvement populaire. « Peu cependant de l’UMP, a fait remarquer Didier Devaux en soulignant, l’absence de Frédéric Meura et la présence d’une majorité de salariés du privé ».

Quant au message porté par les manifestants, il ne semble guère avoir porté auprès du Gouvernement puisque le porte-parole de l’Elysée a simplement pris acte de la mobilisation tout en réaffirmant qu’aucune réponse ne sera apportée à la désespérance et à l’exaspération des Français. Aucun nouveau sommet social n’est prévu précisa le Premier Ministre. Une chose est sûre, la majorité de l’Assemblée nationale a déjà refusé de revenir sur le bouclier fiscal pourtant devenu la mauvaise conscience d’un certain nombre de députés de la majorité.

 Extrait du blog de Jean-jacques THOMAS, maire d'Hirson

 Découvrez les photos de la manif.

 



Créer un site
Créer un site