Syndicat CGT des hospitaliers d'Hirson

29 janvier 2009

A L’APPEL DES SYNDICATS, PLUS DE QUATRE CENTS MANIFESTANTS DANS LES RUES D’HIRSON.

DEBOUT SUR LA TABLE !

MANIF_CGT_09_janvier_MdT_JJT_table

Invité à prendre la parole par Didier Devaux, Secrétaire de l’Union locale CGT, et après que les manifestants de jeudi aient également applaudi Tino Bizzaro, de la CFTC, Jean-Jacques Thomas a improvisé son discours de soutien, debout sur une table.Au-delà de la forme et en écho aux propos des deux responsables syndicaux sur les conséquences de la crise subie par les salariés et les demandeurs d’emploi de Thiérache, le Maire d’Hirson a, pour sa part, souligné la responsabilité d’un « gouvernement qui s’en prend aux services publics, transfert ses charges, plafonnement les recettes fiscales des collectivités et diminue leurs dotations ».
Et Jean-Jacques Thomas de citer l’exemple du Conseil général de l’Aisne, aujourd’hui privé de cinq millions d’euros de droits de mutation et de 3,5 millions de taxe professionnelle. Entre le RMI et l’APA, la dette de l’Etat envers l’Assemblée départementale axonaise atteint maintenant 54,1 millions d’euros.
Pour lui, au-delà des chiffres, une inquiétude grandissante est aujourd’hui partagée par une majorité de Français, salariés du public ou du privé, demandeurs d’emploi ou retraités. La composition du cortège hirsonnais en témoigne.

L’appel pour la défense de l’emploi, des salaires, du pouvoir d’achat, de la protection sociale et des services publics a été entendu. Lancée le 15 décembre par la CGT, la CFDT, FO, la CFTC, la CGC, la FSU, l’UNSA et Solidaires, puis repris dans les branches professionnelles du privé et l’ensemble des services publics, la mobilisation s’est traduite en France par 195 cortèges de protestation et 2,5 millions de manifestants dans les rues.

 

Ces rassemblements – les plus importants depuis l’arrivée au pouvoir de Nicolas Sarkozy – équivalent à ceux de 2006 contre le CPE, de 2003 sur les retraites et de 1995 face au plan Juppé.

A Hirson, plus de quatre cents manifestants se sont d’abord rassemblés à la Maison de travailleurs où ils ont écouté Didier Devaux, pour la CGT ; Tino Bizzaro, pour la CFTC ; et Jean-Jacques Thomas (maire d'Hirson) dénoncer les effets de l’action gouvernementale sur les salariés, mais également sur les collectivités locales.

 

Le cortège s’est ensuite dirigé vers le centre ville de manière à « interpeller les responsables gouvernementaux, patronaux et les employeurs » afin de « défendre l’emploi privé et public, lutter contre la précarité, les déréglementations économiques et sociales ». Dans le tract distribué, les organisations syndicales exigent également des « rémunérations qui assurent le pouvoir d’achat et réduisent les inégalités ». Le cadre collectif de la protection sociale et des services publics de qualité complètent les revendications affirmées hier.

 C'est maintenant au Gouvernement et à Nicolas Sarkozy de répondre à la rue.

 

 Flash issu du blog de Jean-jacques THOMAS, maire d'Hirson

 
 



Créer un site
Créer un site