Hôpital Brisset : le projet en 8 points défendu par Jean-Jacques THOMAS.
« Casse de l'hôpital, ne pas faire silence »,
« Qui veut tuer l'hôpital, l'accuse de trop dépenser »,
« Hier, nous faisions grand cas de votre santé, dès demain "Martin", ce ne sera plus "Très l'cas",
« Notre hôpital, on y tient »
Les pancartes brandies, hier après-midi, devant le Centre hospitalier Brisset étaient suffisamment explicites. Pour Stéphane Delloue, représentant de la CGT, organisatrice de la manifestation, l'établissement s'apprête, en effet, à être sacrifié sur l'autel de la rentabilité et « la roue de l'infortune s'est arrêtée sur le laboratoire », élément central de l'un des deux pôles médicaux et, donc, évidemment des « Urgences ». Tant Jean-Louis Bricout que Frédéric Meura, qui sollicite un audit indépendant, ont donc réaffirmé leur soutien à ce service public menacé.
Pour Jean-Jacques Thomas, l'hôpital Brisset doit faire face à une (nouvelle) crise de gouvernance, mais, également, à l'absence d’une véritable stratégie médicale. « Ces deux problèmes, expliqua donc le Président du Conseil de surveillance, appellent des réponses différentes, mais complémentaires ».
Selon lui, la première impose de redonner ses prérogatives au Conseil de surveillance. Elle passe également par une direction hirsonnaise qui ne se limite pas à un intérim et le rétablissement du dialogue entre les élus et la Direction. Face à ces carences, Jean-Jacques Thomas a donc sollicité une audience au Cabinet de Marisol Touraine, la Ministre, et déjà obtenu un rendez-vous auprès de Christian Duboscq, Directeur de l’Agence Régionale de Santé (ARS).
Devant les manifestants, le Maire d’Hirson proposa donc une série de réponses à ce qu’il considère « une absence de projet médical ». Il réclama donc l'abandon du projet de privatisation et le maintien sur Hirson du laboratoire, le développement des consultations médicales avancées, la pérennité des « Urgences » et le développement de la coopération transfrontalière avec Chimay dans le cadre du futur Programme 2014 – 2020.
Soutenant, comme l’ensemble des intervenants, la Communauté inter - hospitalière, l’élu demande l’approbation rapide d’un projet d'établissement médicalement, financièrement et géographiquement rééquilibré, mais, tout autant, l’ouverture de nouveaux lits de médecine gériatrique aigue, la prise en compte de la télémédecine dans le futur Contrat local de santé et le maintien du Centre d'action médico-sociale précoce (CAMSP) place Rousseau. « Ces huit points, précisa encore Jean-Jacques Thomas, témoignent d'une volonté commune, mais également d'une ambition à défendre une politique de santé publique viable et fiable ».
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