Syndicat CGT des hospitaliers d'Hirson

200 manifestants pour la défense des hôpitaux de l'Aisne.

6/10/2012
11 commentaires

 

LAON (Aisne). Hier matin, 200 personnes venues de tous les hôpitaux du département ont manifesté dans les rues de la ville. Ils s'inquiètent pour leur avenir et celui des patients.

CATHÉDRALE, souterrains perchés de la citadelle, cité médiévale : les sites à visiter ne manquent pas à Laon. Hier matin, ceux qui manifestaient pour la défense des hôpitaux du département en ont ajouté un à la longue liste qui existe déjà. Après être parti du parvis de l'église Saint-Martin, le cortège s'est arrêté devant l'extension toute neuve de l'hôpital mais où aucun service n'a encore emménagé.
 


Ils réclament « l'équité nationale »

« Nous commençons notre visite touristique par ce magnifique bâtiment. Le matériel est là, les équipes sont prêtes, mais il ne sert à rien. Tout comme l'hélistation où la problématique est la même, nous exigeons qu'il soit ouvert. Nous sommes toujours dans l'attente de savoir si l'argent du contribuable dépensé de façon on ne peut plus importante, aura servi à quelque chose », s'interrogeait Olivier Fenioux, secrétaire général de l'Union syndicale départementale CGT santé et action sociale.
Au-delà des revendications propres à chaque établissement - la titularisation de 200 CDD à Laon, la suppression des astreintes radiologiques et des délocalisations partielles des laboratoires à Villiers-Saint-Denis, le maintien de la pédopsychiatrie à Prémontré - les manifestants réclamaient « ni plus ni moins que l'équité pour tous les Français : les moyens donnés à la Picardie sont moins importants que ceux donnés au niveau national. Si nous voulons des moyens supplémentaires, c'est pour avoir l'équité nationale », expliquait Olivier Fenioux qui s'inquiète également non seulement du maintien de l'offre de soins mais aussi de leur qualité.
Après avoir déambulé dans les rues de la cité médiévale, les 200 manifestants se sont rendus devant la préfecture, où une délégation a été reçue. Une motion a été remise au représentant du préfet. Elle dénonce notamment « la casse prévue des hôpitaux de l'Aisne qui met gravement en danger la population de notre département.
Seuls les hôpitaux de Saint-Quentin et de Soissons assureront la permanence des soins 24h/24, toutes spécialités confondues : comment imaginer les répercussions de cette politique imposée à la population dans un département déjà durement touché par la désertification médicale, le chômage, la précarité, le vieillissement ? ».
 



Article issu de L'UNION

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Commentaires :

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  • leon18 dit :
    08/10/2012 à 12h 12min

    et les caisses ne rembouseront pas les transports mais ou vat t on

  • leon18 dit :
    08/10/2012 à 12h 12min

    et les caisses ne rembouseront pas les transports mais ou vat t on

  • Doug dit :
    08/10/2012 à 12h 12min

    C'est du grand n'importe quoi !!! S'il reste que 2 hôpitaux dans l'Aisne, cela va en faire des bornes, pour se soigner, se faire opérer ou autres... On aura le temps de mourir chez nous avant même d'être pris en charge ou alors les gens qui se rendaient directement au CH, feront appel aux services de secours (pompiers, SAMU, ambulances) pour se diriger vers ces établissements, pour aller plus vite (sur la route) et passer prioritairement. Le pire dans tous ça, c'est que les services de secours vont sortir pour tous et rien alors que d'autres personnes auront réellement besoin d'eux !!!

  • citoyen-laonnois dit :
    08/10/2012 à 12h 12min

    PS:« Octobre rose » informe sur le cancer du sein

  • lucreims dit :
    08/10/2012 à 12h 12min

    Trop tard ce sont les autres qui l'on décidé

  • adjointe dit :
    08/10/2012 à 12h 12min

    Tant que ce préfet restera vous ne serez pas entendus. J'ai participé à maintes manifs qui n'ont abouti à rien. Il a sa place bien au chaud, le sort de l'aisne ne l'intéresse pas (pour exemples : les écoles et le rassemblement à Couvron et j'en passe)

  • princhon dit :
    08/10/2012 à 12h 12min

    Visiblement l'ARS ne fait pas que des convaincus de ses décisions toujours comptables jamais gestionnaires , on est envahi de ces frileux qui ne lisent que dans les chiffres jamais en termes d'humains. la rentabilité d'un hôpital ne peut se comparer avec une laiterie et nos patients ne sont pas des bidons de lait. On a les mêmes dans les Ardennes ! Tous du même moule !

  • lucreims dit :
    08/10/2012 à 12h 12min

    Démanteler les hôpitaux et non pas que ceux de l'aisne. Voilà encore un exemple des suppressions d'emplois dans la fonction publique Vous ne pensez quand même pas que le nouveau gouvernement va tout réparer !!

  • Airelle dit :
    08/10/2012 à 12h 12min

    La santé n'a pas de prix !!! L'hôpital n'est pas une entreprise !!! il faut arrêter avec cette "hérésie" qu'est la T2A et supprimer les ARS qui desservent l'hôpital public, essentiel en ces temps de précarité grandissante !!!

  • citoyen-laonnois dit :
    08/10/2012 à 12h 12min

    La santé n’est ni un luxe pour les plus riches, ni une marchandise pour les profiteurs, ni un outil de gestion pour l’Etat La Santé c’est l’affaire de toutes et tous !!!

  • citoyen-laonnois dit :
    08/10/2012 à 12h 12min

    Démanteler les Hôpitaux de l’Aisne nuit Gravement à la Santé des Axonais Alors que le nombre de malades qui renoncent aux soins médicaux augmente dramatiquement dans l’Aisne, il est prévu une diminution de l’offre de soins qui est dangereuse pour la population. « Mieux vaut être riche et bien portant que pauvre et malade. »Francis

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