Les indicateurs de bonne santé... virent au rouge !

 

A quoi peut-on mesurer la bonne santé d’un hôpital public ?

 

• A sa capacité à répondre aux besoins de santé de la population environnante,

• A la qualité des soins et à la satisfaction des usagers et des hospitalisés,

• A la bonne santé physique et mentale de ses personnels, aux bonnes conditions de travail,

• A l’absence d’heures supplémentaires et de journées épargnées sur les CET,

• A l’attraction de l’établissement sur les personnels médicaux, paramédicaux et autres,

• A la qualité du dialogue social,

• A ses finances en équilibre ou excédentaires

• ….

 

Au sein de la C.H.T.* on assiste à une dégradation progressive de la prise en charge des hospitalisés et usagers. Pourtant, le personnel donne le meilleur de lui-même, mais la diminution drastique des remplacements de congés maternité, maladie, de congés annuels… entraîne une casse sans précédent des conditions de travail : souffrance au travail, fatigue, stress, surcharge de travail, rappels intempestifs sur les repos, les CA et les RTT, désorganisation du travail, des roulements, de la vie familiale, burn-out, heures supplémentaires (impossible à récupérer ou rémunérer), nombre de jours croissants sur les comptes épargne temps…

Les personnels médicaux et paramédicaux partent, et la C.H.T.* peine à en recruter de nouveaux. Le dialogue social est en berne. Et malgré tous les sacrifices imposés aux personnels, la C.H.T. a bien du mal à retrouver une santé financière… et tous les indicateurs virent au rouge. Résultat de la politique du gouvernement, de la mise en place de la T2A*, de la loi HPST*, de la réforme de la RGPP* et de la Direction qui ne semble toujours pas avoir compris l’intérêt d'un véritable travail commun entre nos établissements…

La C.H.T.* poursuit sa lente agonie et ce ne sont pas les traitements préconisés et administrés par une direction, sous contrôle de l’A.R.S. adeptes de la saignée, qui vont arranger les choses ! L'énergie dépensée dans les rapports hostiles et conflictuels entre Directeur Général et Directrice Adjointe serait sans aucun doute moins néfaste pour la C.H.T.* si elle lui était toute entière destinée.

  

SITUATION SOCIALE DELETERE

Autres raisons du ras le bol :

• Menaces sur le renouvellement des CDD...

• Travailler sans salaire deviendrait-il « monnaie courante » ?

• Tentative de criminalisation des agents (service de radiologie à Fourmies)

• Pression morale sur certains membres du bureau syndical CGT Fourmies

• Entrave au bon fonctionnement du syndicat (matériel, etc...)

• Non respect de la loi : les agents de nuit à Fourmies ne bénéficient des 32h30 que depuis 2010 (obligatoire depuis 2004). La direction refuse catégoriquement d'indemniser les années antérieures.

• Report de titularisation d'un an non justifié

Notre Directeur Général fait fi du personnel et des partenaires sociaux. Il semble n'avoir peur de rien... Bien évidemment il est très haut protégé donc il exécute fidèlement à la lettre la politique gouvernementale de casse de l'Hôpital Public.

 A mission reçue,

mission remplie !

 

*CHT = Communauté Hospitalière de Territoire [Hirson | Fourmies | Le Nouvion]

*ARS = Agence Régionale de Santé [Picardie | Nord-pas-de-Calais]

*T2A = Tarification A l'Activité

*HPST = Hôpital Patients Santé Territoire

*RGPP = Révision Générale des Politiques Publiques

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