Hôpital et Gestionnaire

Toutes ces réformes instaurées ou annoncées ne sont basées que sur des arguments comptables ! Et cela a commencé il y a déjà longtemps, dès 1978... En effet, les hôpitaux sont passés d'un budget global à une tarification par pathologie, certaines rentables, d'autres moins, mais l'hôpital public ne peut pas se permettre de choisir et s'il n'a pas les moyens de fonctionner, il ferme des lits, diminue ses activités et ne peut plus faire face à ses obligations. L'aboutissement ? Des licenciements de personnel (70% de budget), altération et fermeture de services, de plus en plus de difficulté à trouver des médecins ou si c'est le cas on a bien souvent affaire à des médecins voulant être payé au prix fort.

Terminé l'indépendance des petis centres tel le notre où l'on était libre de soigner le patient avec une prise en charge et un traitement au mieux de son intetrêt avec une équipe coordonnée, ce qui d'ailleurs gêne beaucoup et bonjour la hiérarchie plus pesante sous une influence de l'argent excessive.

UN PETIT BILAN ? Après deux ans de pouvoir absolu, nous voici noyer sous les réformes : ATTAQUER DE TOUTE PART

• Il s'est attaqué au syndicalisme par l'instauration du service minimum, et aux régimes spéciaux, il n'aura réussi qu'à trouver un front uni des syndicats contre la politique du gouvernement ;

• En jouant sur la SECURITE, il porte atteinte à nos libertés ;

• Impression de déjà vu, ce sont toujours les mêmes qui trinquent : les économies faites sur le service public lui ont permis d'enrichir le secteur privé, la gestion, encore la gestion, toujours la gestion...;

• Dans le même domaine, travailler plus pour, parait-il gagner plus : instauration du bouclier fiscal à 50%, allègement de l'impôt sur les successions. AU FINAL, non seulement la taille du gâteau n'augmente pas mais la part des salariés rétrécie ;
  

• L'inégalité : un fondement ? Travail, mérite et égalité des chances invoque t-il, autrement dit, quiconque échoue ne peut s'en prendre qu'à lui-même, qu'à son manque de travail. Dans ce système plus de protection ou de justice sociale, une précarité qui ne cesse d'augmenter ;
  

• L'histoire : un instrument à sa cause : détourner des moments historiques, détourner des personnages, tel Guy Môquet en occultant son engagement politique afin de mobiliser l'école à sa propre mythologie, susciter émotions et accords autour de lui.

Obsession du pouvoir personnel, mise en place de réformes sans discours ni explication, notre président serait-il arbitre et général à la fois ?