AGISSONS ENSEMBLE !
Ce projet de loi représente un grand danger |
Notre modèle de protection sociale et de santé est à défendre et à améliorer.
Dans tous les pays, face à la montée de l’insécurité sociale et la dégradation de l’état de santé de la population, la Sécurité Sociale et le service public de santé français sont cités en exemple.
► Pouvons-nous accepter que le Gouvernement dégage des milliards pour secourir les banques,pour octroyer de nouveaux privilèges aux nantis, pour exonérer les entreprises de leur participation àla solidarité nationale ?
► Pouvons-nous accepter qu’il poursuive sa politique de recul social, avec le démantèlement desservices publics et de la Sécurité Sociale, avec ses décisions de suppressions d’emplois publics, avec la remises en cause des conventions collectives et du statut de fonctionnaire ?
L’argent public doit répondre aux besoins sociaux |
Avec la crise économique, des milliers de salariés vont se retrouver sans emploi et dans une situation sociale et économique difficile. Plus que jamais, la population va avoir besoin de services publics forts, particulièrement en matière de santé et de social, d’une sécurité sociale capable de les soutenir pour faire face aux difficultés à venir.
La qualité du service rendu à toute la population
doit revenir au centre des décisions
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►Les services de santé, médico-sociaux et sociaux ont pour mission de soigner ou s’accompagner socialement des personnes fragilisées. Etre au service de la population, c’est prendre le temps de rechercher les meilleures conditions de la prise en charge des personnes, en les écoutant et les associant, en accompagnant leur famille.
►Les services de la Sécurité Sociale sont au service des assurés sociaux pour les informer sur
leurs droits, les guider pour rendre leur prise en charge plus facile.
►Les services de l’Etat au niveau du ministère, dans les départements et les régions doivent pouvoir veiller au respect de la réglementation et de la qualité des services de santé, sociaux, médico-sociaux, pouvoir contrôler la qualité des formations et la qualification des professionnels du secteur sanitaire et social.
Les précédentes réformes ont déstabilisé nos services, nos pratiques, notre culture de service public. Il n’est plus question de qualité mais de rentabilité. Notre avis n’est jamais pris en compte. Nous passons plus de temps à des tâches administratives pour rendre compte de ce que nous faisons, qu’auprès des personnes que nous devons aider, soutenir, conseiller, soigner. La façon dont nous travaillons aujourd’hui, ne nous convient pas.
Dans la santé ► Les patients ne sont pas traités à égalité, ceux qui acceptent de payer plus passent avant les autres. Cette situation est inacceptable.
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Dans les établissements médico-sociaux Il faut que cela cesse, le secteur médico-socialne peut pas se résumer à des conditions detravail et d’accueil au rabais, les personnesâgées, les handicapés, les malades mentaux ont le droit d’être traités avec dignité.
Nous revendiquons que le risque handicap et dépendance soit financé par la sécurité sociale, comme l’est actuellement la maladie. |
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Dans le social Nous travaillons avec des populationsprécarisées, des gens en très grande détresse sociale. Nous n’avons pas choisi notre métier pour fliquer les gens, mais pour les aider à se sortir de leurs difficultés. Nous n’avons plus de place dans l’organisation proposée par la loi, ce qui participera encore plus à notre isolement et celui de ceux dont nous nous occupons. |
A la sécurité sociale
Les Caisses Régionales d’Assurance Maladie sont menacées de disparition, une partie du Service Médical devrait être transféré à l’ARS. Il est prévu la suppression d’un emploi sur deux. Des caisses vont être fermées, des services fusionnés pour faire des économies de gestion sans se soucier de l’accès et de la qualité de nos services pour les assurés sociaux. |
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Dans les services du Ministère de la santé Avec les lois de décentralisation, nos moyens ont été considérablement réduits. Ce projet de loi prévoit maintenant la disparition des DDASS,des DRASS et de certains services ministériels. C’est la fin de l’articulation entre les missions sanitaires et sociales, assurées par les DRASS et DDASS actuelles, au détriment des populations défavorisées. |
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